Le neuf c'est qu'on est bien rentré de Boulogne...

Oui mais ça on le sait !

Non c'est que me revient en tête des trucs que j'ai pas dit parce que j'ai pas dit ou pas pensé à dire ou parce que j'avais autre chose en tête ou je m'en souviens qu'après, le genre ah ouais j'ai pas parlé de ça !

A l'aller par exemple : C'est que c'est grand la Gare du Nord que j'en avais oublié que c'était grand comme ça !

Même qu'on s'est retrouvé au départ pour la Francilie mais non voyons faut aller sur la gauche, tout droit, à droite, le grand panneau... ah ouais d'accord !

Sur place à Boulogne, la promenade du premier matin : Il commence à pleuvoir, Tuti est pieds nus dans ses nu-pieds... il pleut pas fort du tout... quand-même elle a froid aux pieds... ben oui quoi !

Elle dit on achète une paire de chaussettes mais avant ça on va dans une pharmacie pour de l'huile qui réchauffe...

Pas d'huile mais une pommade on trouve... application sur les pieds, sur le ventre en passant sous le t-shirt que couvre la veste... ça réchauffe Tuti !

Puis le magasin de vêtements pour les chaussettes qu'elle enfile dans les toilettes publiques gratuites et propres...

Lors de notre ballade le long du port Tuti voit le panneau avec écrit Ferry dessus... oh dit-elle on va en Angleterre ?

Je lui dis que c'est un panneau obsolète, qu'il n'y a plus de traversée depuis le tunnel, et même, vu que la Grande-Bretagne n'est pas membre de Schengen, peut-être il lui faut un visa ? Même pour seulement quelques heures ?

Une prochaine fois on se préparera et on partira de Calais...

De là-bas y a le tunnel mais y a aussi des bateaux...

Au retour, de Colmar, le train c'était un TER... donc on est descendu à Bollwiller au lieu d'aller jusqu'à Mulhouse pour remonter...

Même qu'à mi-chemin on s'est arrêté sur le banc pour souffler... bien qu'on marchait pas vite et qu'on avait pas le besoin impérieux de nous arrêter...

M'enfin c'était sympa !

C'est une horreur, il fait chaud... et encore il y a pire !

J'aime pas la chaleur !

Et l'Indonésie, c'est pas chaud ?

Oui c'est chaud mais au moins on respire !

Saloperie de climat continental... au moins l'hiver on allume le chauffage et on s'habille alors qu'en été on sait pas quoi enlever et ça sert à rien de couper le chauffage qu'on a pas allumé, il fera pas moins chaud...

Tuti dit ici c'est chaud et sec et elle aime pas... l'hiver c'est pas bien parce que très, très, très froid mais on a pas le choix !

A boulogne où nous étions partis deux jours, une soirée et un matin, il a pas fait très beau, le soleil s'est à peine montré, le vent a soufflé (pas fort quand nous étions dehors) et la pluie est tombée (pas forte quand nous étions dedans ou dehors) mais Tuti apprécia...

Elle a vu des mouettes et des goélands pour la première fois... et de près s'il vous plait !

On s'est promené sur le port et sur la voie qui longe la plage... on s'est promené en ville, nous deux ou en famille... on a fait un petit peu de shopping, on a bu un coup... Tuti a dansé avec Marylin Monroe...

On est arrivé dans le hall de la gare quand tout le monde était sorti et que mon oncle nous attendait, seul dans une gare vide... je lui explique que Tuti a changé de sandales sur le quai pour être en harmonie avec sa tenue traditionnelle...

Chez mes oncle et tante on se dit bonsoir, on se présente, on parle français, on parle de l'Indonésie, on mange et on va dormir...

Le matin je guide ma femme à sa découverte d'un bout du coin...

L'après-midi, emmené par l'oncle et la tante, nous allons voir mon cousin qui n'habite pas loin et qui nous invitera à revenir souper...

Ca faisait plus d'une décennie que j'ai pas vu mon cousin, et même mon oncle et ma tante... et leur fille et son petit dernier de neuf ans... c'est la troisième fois que je la voyais : Bébé, ado et maintenant... pour  cette femme ce n'est que deux fois car elle ne se souvient pas qu'elle a été bébé...

Pour le souper chez le cousin, Tuti portait une autre tenue traditionnelle... succès assuré...

Le lendemain nous étions guidé par nos hôtes à travers le vieux Boulogne et sur les remparts après avoir monté la ville suite à un repas dans un restaurant chinois...

Tuti a vu de l'architecture moyen-âgeuse européenne...

Quoique le Fort Marlborough de Bengkulu c'est du hollandais quand-même...

Ce soir-là elle me demande si on peut se promener le long du port mais il y avait trop de vent, et nous restâmes à regarder par la fenêtre la mer flotter sous les coups de trop...

Ca faisait longtemps que je n'avais entendu le vent siffler comme je l'ai entendu ce soir-là !

Le lendemain nous repartions enchanté de notre séjour...

Or donc ce matin, essayant de tomber sur quelque chose d'intéressant sur les chaînes d'infos en continu (comment ça s'écrit continu ?), et voyant qu'il n'y a rien de nouveau depuis les dernières infos, voilà donc que je me dis que oh oui je vais raconter ça et ça sur mon blog... ça et ça passant à travers ma tête et, à son habitude, ne restant pas... ça et ça sont une pensée, je peux écrire son si je veux... même si pensée c'est sa !

J'ai un plus que d'autres qui essayent de faire le vide dans leur esprit : Je peux le faire !

Il me suffit de commencer de réfléchir pour que ma tête soit soudainement vide... le blanc total !

C'est marrant de fixer devant moi et de ne pas réagir... ne pas réagir à quoi ?

A la suite de ma réflexion qui n'apporte pas une réponse à ce pour quoi je devais réfléchir... sans compter que je peux oublier quelle était la question !

Qu'est-ce que je disais déjà ? J'en étais où ?

Revenons à nos moutons...

Tuti est dans la chambre qui regarde la destin de Lisa...

Hier soir nous voulions regarder le film sur l'éruption du volcan qui fait des dégâts mais nous nous endormîmes et nous réveillâmes ce matin frais et disponibles... moi pour travailler ma réflexion et elle pour prendre des nouvelles de sa famille et amis par facebook...

Quand on fait gaffe facebook c'est très bien, quand on fait gaffe Internet c'est très bien...

Parce que la nuit c'est là qu'on écrit quand on a même pas de quoi en parler !

Car c'est là qu'on réfléchit devant et dans le miroir... surtout si on est frais rasé de la veille...

Ca repousse vite je trouve, même si pas beaucoup...

Enfin pour l'instant pas trop...

Je trouve qu'il fait chaud, Tuti trouve qu'il fait froid... je suis au-dessus des couvertures, elle est en-dessous et ça va, on s'entend bien !

Ah tiens pendant que j'y suis : C'est officiel, je n'ai pas de deux cent vingt-quatrième photo...

Pourquoi ?

Aucune idée...

Du coup j'en place une autre ?

Ca roule...

 Au marché chinois à Jakarta...

Moi qui a voulu un livre toujours écrire, la veille demain pas que je le fais... Enfin comme dit, laisse la poire qui vibre...

223 textes juste avant dis-je donc...

Ce présent texte est pluvieux car dehors il pleut... peut-être la journée s'ensoleillera-t-elle mais là la matinée mouille...

Et si je place la 224ème photo de ma galerie windows ? Juste pour voir ?

Chiche !

Ah ça alors zut... photo 223, puis photo 225 ! pas de photo 224... qu'est-ce qu'on fait alors ?

On laisse tomber ?

Pas possible... j'y retourne... de toute façon tous les clichés sont mélangés...

J'ai bien un millier de tofs dans ma garlie, j'en ai automatiquement une 224ème dans le tas...

Correction, j'en ai 2291... quelques unes en double, pas tant que ça... j'enlève de temps à autre... j'ai fait quoi pour avoir des doubles ?

Flûte ! J'abandonne...

Y a des photos de 7000 à 7090...

C'est bon... pas de photo 224, ou si y en a une elle a qu'à se trouver elle-même !

Ah qu'il est beau mon 224ème texte... tout beau, tout joli, et dehors il pleut plus et c'est mouillé par terre... plu et pas plusse... la pluie s'arrêta pour que le frais puisse s'installer plus... plusse et pas plu...

Cela vous plait-il ?

Je suis le roi des écriteurs et écrit que des machins intéressants...

Dans deux mois j'ai 56 ans, disons d'ici une petite cinquantaine de jours...

Et je dois attendre 62 ans pour partir en retraite ?

M'en fous, j'pars avant... j'fais les calculs, j'calcule le voyage, j'fais construire la maison en Indonésie, j'achète le commerce, j'fais le budget, je vis là-bas !

En six ans on a le temps de voir, de réfléchir, de prévoir, de se renseigner...

Maintenant je pourrai calculer plus facilement combien de textes j'aurais écrit en partant du 224ème...