Avec les américains qui ont trop de pétrole en stock à pas quoi savoir en faire, le confinement qui se déconfine bientôt mais au compte-goutte, la frontière indonésienne qui s'ouvre je sais pas quand, la crise économique qui s'annonce, les prix qui flamberont, les économies qui feront pas long feu, ma retraite qui m'ignore, ma maison à Sumatra qui m'attend, les meubles et tout ce qui suit à acheter, ignorer de quoi sera fait le futur est d'une angoisse, je vous dis que ça...

Hier soir tombé sur film : Mec perd son boulot, reprend ses études, et à la fin s'engage avec sa prof pour vivre heureux...

Peut-être trop âgés les deux pour avoir des enfants... encore moins beaucoup...

Avec l'acteur qui court, la jolie femme d'actrice, celui qui joue Freddy Mercury, le père de Malcolm et le beau gars de NCIS... 

 

 

 

2100 € c'est le prix de deux billets allers, simple jusqu'à Jakarta si on part le 15 octobre... et y a moins cher, quand on attend huit, neuf, dix heures en transit... j'ai pas envie d'attendre en transit pendant huit, neuf, dix heures même si c'est moins cher, beaucoup moins cher... parce que de toute façon y a encore plus cher que 2100 €, avec encore moins d'attente en transit... mes finances ? Ca doit être bon ! Sauf si la bourse dégringole... que je m'en tape, j'ai pas d'actions... je suis pas un homme d'actions... quoique j'ai eu des actions, achetées par moi-même à la SOGENAL, y a longtemps, et cent actions offertes tous les ans par mon employeur, qui n'en offrent plus... y a bien longtemps que j'ai revendu mes actions SOGENAL, que je revendais les actions de mon employeur dés que je les avais... et puis la bourse, hein !

Les économies se font toutes seules : Deux seules sorties aux achats en neuf jours, ça compte...  

 

 

 

En cette occasion on peut confire des fruits que nous confiera un confrère concis, confiné à côté, pas con pour un si, qui se fie à son jardin au soleil infini et au vent sifflant lent...

Allez y comprendre quelque chose !??!

 

Vendredi, déjà j'étais prévu seul au planning ce jour-là, nuit pour en fait être précis, alors que toute la semaine nous étions deux...

Vendredi soir donc j'entre dans mon atelier, vois qu'il n'y a pas beaucoup à faire, me dis sauf si les machines à laver font des caprices (du genre appuie sur la bouton je démarre quand-même pas), la soirée devrait bien se passer...

Tout se passa bien... mon collègue qui est à la préparation des cassettes n'avait rien à préparer, et, pour s'occuper, change l'eau et le produit de la baignoire à laver le matériel ayant servi aux produits laqués...

 

Bref, cette nuit-là, on a le temps de bosser entre chaque pause !

 

A 3h45, après la pause de 3h30, on nous demande, à l'encreur, au cylindreur, au préparateur et au laveur (c'est moi) d'aller nettoyer les cylindres de la commande terminée pour que lundi matin il n'y ait qu'à installer dans la rotative les cassettes de la commande du jour...

 

La nuit, heures difficiles et peu sociales (sauf pour ceux et celles qui font la fête), on a droit à une pause de plus, à 4h30, pour à 4h45 finir deux trois trucs, laver le sol et, samedi oblige pour le weekend, mettre les machines à l'arrêt...

 

Ce qui veut dire que ce prochain lundi matin, pour l'équipe qui arrive, ce sera le bordel absolu... excusez le mot... avec les huit cassettes à laver, et les bacs, grands et petits, plus tout matos du weekend...

Alors ça peut être fait sans problème, sauf que c'est toujours un laveur qu'on vient chercher quand il manque quelqu'un, ou pour une mise (préparation de commande) et qu'on en laisse toujours pour l'équipe qui suit... et quelque fois on en laisse trop !

 

Enfin bref, nous reprenons calmement le récit de cette nuit que je travaillais : Seules deux rotatives tournaient, celle qu'on a misé (mise, préparation de commande) étant à l'arrêt, on avait toute la nuit pour le faire et c'est à seulement cinq heure après qu'on est appelé ?

On faisait le boulot à minuit, on avait quatre bonnes heures pour laver !

Même moi tout seul (sauf si caprice de machines, etc) je m'en sortais tranquillement !

 

Vivement des nouvelles de ma retraite, la réouverture des frontières et des ambassades (surtout celle d'Indonésie) et la fin du confinement...

Les pique-niques manquent à Tuti...