Un départ à 9h25, pas d'attente inconsidérée comme c'est le cas avant le weekend, suivie d'une arrivée à 9h40...

La raison de notre passage villois ? 

Acheter des bananes que l'on ne trouve qu'en épicerie asiatique car elles sont bien mûres, parfois beaucoup, pour les beignets à l'indonésienne différents des beignets à la chinoise...

Aller en ville que pour acheter des bananes c'est pas un peu gros ?

Pourquoi pas ?

Voir la ville en semaine change de la voir le samedi... moins de monde !

Et puis on a le temps, toute la journée jusqu'à 20h20 pour le dernier train... on y passe pas toute la journée... l'automne arrive !

En fait le dernier train nous fait arriver dans notre village à passé minuit mais ce serait un peu long de 20h20 à l'ultime TER de la SNCF de la journée...

Quoi qu'il en est, il fait pas trop froid même pour Tuti, pour qui il y a quelques années, 25° était le plus bas qu'elle expérimentait... avec le temps elle s'y habitue ! 

On s'habitue tous à quelque chose : Je dois bien m'habituer à attendre juillet 2020 pour être à la retraite ! 

Le temps et les saisons passent !

Enfin bref, en un mot comme en cent, revenons à nos moutons car je commence à ne plus savoir quoi faire pour reprendre mon récit... où en étais-je donc ?

Au lieu d'aller tout droit pour tourner à droite nous allons tout droit, mais moins loin, pour tourner à droite, pour aller à gauche, et se retrouver là où nous voulions aller si nous avions été tout droit, le tout droit que l'on prend d'habitude... comme ça on voit d'autres rues !

L'épicerie du lointain orient n'est pas loin, droit devant mais perpendiculaire à la gare à une paire de kilomètres, peut-être moins...

Bien entendu Tuti n'y achète pas que les bananes... on en sort avec un cabas plein et pas trop lourd !

Heureusement d'ailleurs ! 

Heureusement car Tuti en a un autre et en profite pour passer par une épicerie normale... pardon une épicerie de tous les jours... qui pourrait être exotique pour les asiatiques... 

Ce qui nous fait deux sacs à ramener...

Je vais pas chicaner, on porte chacun son sac, on se l'échange, pour pas qu'on bleuisse son bras, et on court pas le marathon non plus... 

On arrive dans notre gare (je passe sur la demi-heure d'attente dans la gare de la ville) et remontons jusqu'à notre domicile...

Tout droit, à droite, à gauche, à droite, à gauche, à droite, tout droit, à droite, tout droit, à droite et ça y est on y est !

L'heure du titre c'est l'heure d'arrivée à l'appartement... 

Comme ça tout est simple... je ferai le compte plus tard...

J'aime les points de suspension que c'est pas le truc pour faire avancer le bidule... 

Quand je sais pas comment tourner les phrases je les écris n'importe comment...

Quand c'est pas les points, ce sont les virgules ! 

Les points d'exclamation aussi...

Mais point trop n'en faut !

Mais points, trop n'en faut !

Qu'est-ce qu'on a fait hier ?

On marche jusqu'à la gare pour le train de pas loin de onze heures qui ne partait qu'à treize...

On arrive à 10h30 pour voir que le tableau affiche 12h57 au lieu de juste avant 11 heures...

J'ai pourtant bien vu la bonne heure sur le site de la SNCF ?

Quoi qu'il en soit, qu'est-ce qu'on fait pour passer le temps ?

On va au Super-U où Tuti achètera des chips, du coca et des cacahuètes pendant que je fume deux paquets de cigarettes en l'attendant dehors...

Nous remontons à la gare et en chemin je prend des sous (non c'était avant, en allant, quand on pensait le train à onze heures) à la banque : Vingt Euros que monétise la machine qui fait des pièces de monnaie comme une machine à sous qui ne vous déçoit jamais ! 

Tuti porte une veste sans manche en fausse fourrure achetée 2€ au marché aux puces...

C'est pas qu'il fasse froid, c'est de temps à autre un petit vent et le soleil qui est nuagé de temps à autre aussi... 

Dans le train nous montons quand il arrive, nous en descendons quand il arrive...

Nous y remonterons quand il arrivera pour repartir... entre deux on fait un tour en ville car c'est bien le calme d'un village mais c'est bien aussi un peu d'animation urbaine de temps à autre... tel le petit vent et le soleil nuagé qui changent du soleil par beau temps chaud ! 

Qu'en pensé-je ?

De quoi ?

Des jeux à Paris ! Tu t'écoutes pas ou quoi ?

Des jeux y en a plein à Paris... plein de parcs pour les enfants !

Mais non ! Les Jeux Olympiques ! Le rendez-vous des sportifs de la planète... as-tu une réaction à chaud ?

Une réaction à La Chaud-de-Fonds ? J'ai pas encore lu La Tribune de Genève aujourd'hui... ni même aucun journal du Neuchâtelois...

Sois sérieux pour une fois ! Qu'est-ce que les suisses ont à voir avec l'attribution des jeux olympiques à Paris ? Je te pose une simple et pas compliquée question !

Ah ! Pâris ! Mais pourquoi il recevrait les jeux olympiques ? Parce qu'il habitait pas loin de la Grèce ? Et puis il aura du boulot s'il doit s'en occuper tout seul...

De toute façon il est pas mort Pâris ?

Ouais... y en a trois qui peuvent en témoigner...

Allez ! Laisse tomber, tu me fatigues...

Tombé ? Y a du catch aux jeux olympiques ? Depuis quand ? 

Depuis rien, et certainement pas de Caen...

Oublie que j'ai voulu discuter avec toi ! 

Là c'est un titre qui donne envie de se poser la question : Est-il possible de perdre son temps utilement ?

Ou alors n'est-ce pas pour faire perdre du temps aux autres ?

Qui perd le plus ?

Ceux qui lisent le moins pour moins perdre du temps ?

Celui qui écrit ?

Celui qui écrit ne perd pas de temps, celui qui lit ne finira pas de lire s'il estime qu'il est en train de perdre son temps à lire ce qui lui semble inutile...

Par contre celui qui écrit c'est pour passer le temps, pas pour en perdre... à moins que perdre et passer ne soit synonymes ?

Ce qui rapprocherait donc le lecteur et l'écriteur dans cette perte/passage de temps ! 

D'un autre côté il y a celui qui écrit pour embêter le monde, qui fait que celui qui lit n'a pas envie de lire jusqu'à la fin, qui fait que celui qui écrit a passé son temps à le perdre...

Mais le perd-il vraiment ?

Voici une belle photo de Tuti et moi chez nos amis Dudin et Yanti à Bogor...

Vous remarquez comme je me la coule douce ?

Dudin est architecte, il nous avait donné des plans qu'on se fasse une idée pour ce qui nous plairait à construire...

 J'ai retrouvé cette photo que j'avais trouvé je ne sais plus comment ni où, où on voit le navire qui amena mon arrière grand-père en France, Boulogne-sur-mer, en 1915...