Et pas un match aujourd'hui !

On fait quoi alors ?

C'est la coupe du monde de rugby... quand même ! Nom d'un p'tit bonhomme !

Imaginez que l'Uruguay soit la surprise de cette édition ?

Jusqu'en quart peut-être... plus m'étonnerait !

Mes favoris sont les irlandais... parce que je les aime bien...

Malheureusement, tous les quatre ans, quand ils semblent bien partis pour une montée fulgurante, ils tombent de haut...

Et ceux-là ?

Normalement ce sera encore eux...

Et si c'était la France ?

 Après tout... pourquoi pas ?

Alors quand j'ai rien à faire, je le dis !

Voilà... j'ai rien à faire...

Je suis debout depuis une heure... au lit hier à 20 heures...

Je regardais le feuilleton à la télé, mes paupières deviennent lourdes, ma tête oscilla sur son cou, les bras du fauteuil furent mes garde-fou...

Je me levis et allis au lit, m'endormis très vite, et bien...

Alors quand c'est comme ça j'ai mes hauts et mes bas :

La retraite... faut que je les contacte six mois avant, c'est bien ça ?

Ils peuvent pas m'envoyer un courrier ?

Faut que je vérifie mes feuilles de salaire depuis le début, c'est ça ?

Faut que je prenne rendez-vous qu'on s'explique...

Faut pas que j'oublie de renouveller mon passeport... valable jusqu'au 28 avril 2021... j'espère être installé à Suro Baru pour le second semestre de 2020, et comme il faut six mois de battement pour voyager, mieux prévenir que se faire refouler...

Faudra que je passe à l'ambassade à Jakarta, m'inscrire comme français résident là-bas, avec les visas appropriés et, suite à ça, la carte de séjour... 

Et vider l'appartement !

La déchetterie, et pour ce qui vaut le coup, donner... le vendre ? Ce serait pas beaucoup à vendre...

Plutôt donner, plus facile !

Ouais ! Pas de panique ! L'épouse et moi d'abord ! 

Une vadrouille, par définition du dictionnaire, est une promenade sans but, ce qui n'est pas le cas ici puisque nous avons deux buts, que ma femme voit les environs et rentrer à la maison...

Nous partons de chez nous (ça, on a pas le choix) pour Rouffach, résidence de rois mérovingiens d'Austrasie au Vème siècle, à la fin de l'Empire Romain d'Occident, ou la fin de l'Empire Romain tout court, c'est comme vous voyez...

Nous prenons une route un tant soit peu différente qui nous rallonge... mais qu'importe la piste à pédaler, en rénovation, sur laquelle se dresse un engin de terrassement que nous évitons de près en le longeant par les maïs...

Même que nous laissons passer deux personnes à trial que nous saluons d'un signe de tête après les avoir laissé venir d'au-delà...

Au bout du périple (un petit dix kilomètres) nous prenons nos aises à table avant que de repartir vers notre destination... 

D'arrivée à notre destination, par là où nous n'étions jamais arrivé, par la gare (ou presque), nous passons vers le centre que nous n'avions jamais traversé...

A mon habitude, je suis adepte du repos régulier...

Nous traversons, nous regardons, nous sommes à la sortie (arrivée pour en face) devant l'entrée du Sentier des découvertes...

Tant que j'y suis... une vue de là où nous n'avions auparavant jamais été...

Et c'est maintenant que ça commence à se corser... un peu plus de six kilomètres par les vignes (et encore ça c'est rien) pour nous retrouver à Soultzmatt...

Il me semble que la photo est à Soultzmatt... Tuti dort encore, je veux pas la réveiller pour lui demander...

Nous allons jusqu'à Wintzfelden, pas loin à moins de cinq bornes qui montent, que nous marchons, pédalons alternativement, où on nous dit que plus haut c'est la forêt et qu'il nous faut redescendre sur Soultzmatt...

Le Parc des daims de Soultzmatt, sans daim mais avec un boulodrome qu'on voit pas, à gauche...

Nous prenon la direction de Guebwiller, qu'à entre neuf et dix bornes, sauf qu'on s'en fait trois jusqu'au sommet à 420 mètres, marchant, et quatre de descente, roulant, à Lautenbach, cinq de Guebwiller (Gueb pour les locaux)...

De Lautenbach à Feldkirch c'était le bonheur... presque aucun coup de pédale... un bonheur mouillé car nous nous prenons, tout le long, l'averse...

Nous étions partis à 11h15, nous rentrons à 19h45... 

 Ma dernière nuit de boulot, non pas que je n'en fais plus, ma dernière nuit de mon cycle de quatre semaines, juste avant ma semaine à la maison, s'est bien passé !

Sur huit heures de présence j'en ai travaillé trois au maximum !

J'étais pas le seul, le reste de l'équipe aussi !

On vole le patron !

L'a qu'à avoir du personnel qualifié le patron...

A commencer par l'administration...

Surtout l'administration !

Ainsi l'autre jour, précédant une commande, l'imprimeur reçoit les cartes de couleur détaillants le produit, lui permettant d'organiser les volumes d'encre à utiliser...

Trois feuillets avec photos du produit tel qu'il doit être pour le client...

Un feuillet (on dit carte chez nous) du client lui-même, un feuillet des bureaux, et un troisième, que je ne sais plus la raison et je m'en tape...

Les trois feuilles avaient le même numéro mais ses couleurs étaient différentes... pas la couleur elle-même, la teinte, du genre blanc cassé, vert clair, cyan (c'est un bleu-vert), rouge métallique, etc, etc...

Alors on fait quoi ?

Je dis on mais c'est plutôt il fait quoi ?

Il l'imprimeur... 

Il voit le contremaître, le chef d'équipe, qu'ici on dit manager d'équipe qui décide...

Je n'ai aucune idée quelle a été sa décision...

Quant à vous, lecteurs et lectrices non fumeurses de mes textes, et lecteurises tabagés vous vous en souciez comme de l'An Quarante...

Mon boulot, comme j'ai déjà expliqué, est de laver le matériel pour imprimer, les couleurs ne sor pas de mon ressont...

On me rend assou fez comme ça... 

Pas si fatigué que ça... j'aime bien râler c'est tout !

On part pour Rouffach et, sans prévenir, un marché aux puces nous croise, que Tuti dit on y va ? 

Je voulais pas, c'est immense, faut pousser les vélos et y a du monde, et on y va quand-même...

Tuti trouve son bonheur pour pas cher... c'est jamais bien cher les marchés aux puces...

Pour couper court dans une longue histoire, on avance, on tourne, et on se retrouve je sais pas où... on avance encore et, oh oui, on est là !

La rivière, le banc, le pique-nique... je crève la dalle... cuisse de dinde, riz, salade et concombre...

Ma femme est un cordon bleu...

Il y a du soleil, c'est agréable, ça faux-plate mais le vent est inexistant, je râle pas !