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Quelle nuit !

Hier soir pas envie de veiller, je me couche à neuf plombes et je me réveille à minuit et demi... à mon habitude je me dis ce doit être le matin... j'mets donc l'ordinateur en route, je me chauffe du café, j'm'en roule une et je vois qu'il n'est que minuit et demi... oh ciel ! c'est plus tôt que le matin... oh et puis hein, après tout... je regarde le replay de la France a un incroyable talent, la suite je regarde aussi et je retourne au lit...

Comment ne savais-je point l'heure qu'il était quand je me réveillais ? C'est parce que quand je travaille pas je remonte jamais mon réveil, je me base sur l'horloge de l'ordinateur... et comme la machine n'est pas allumée 24/24, et bien je sais pas l'heure tant qu'elle est éteinte...

Bon, je suis pas là pour parler de mes états d'âme mais de mes souvenirs vacanciers...

Or donc de quoi parlé-je aujourd'hui ?

De la journée au bord de l'Océan Indien !

Non... plus tard... par contre je vais vous narrer une anecdote pas sympa du tout à l'hypermarché de Bengkulu qui est au bord de l'Océan Indien... donc c'est au soir du jour passé au bord de l'Océan Indien...

Nous entrons donc dans l'hypermarché, nous laissons la petite fille qui dit oh la la à l'espace-jeux et nous entrons dans le hall d'entrée... je me retrouve avant tout le monde, tenant par la main mon pote Habib (9 ans) et de l'autre main son petit frère (7 ans)...

On avance, on rigole, on cause chacun dans sa langue, la vie est belle, les oiseaux chantent, les buburs foisonnent, les martabaks baks, etc...

Et puis je vois un petit comptoir où sont assis les gars de la sécurité... l'un d'eux se lève (en plus il a pas un uniforme blanc comme les autres) et me regarde de côté... je le regarde à mon tour et... et oh la... il voit un occidental, adulte, tenant par la main deux garçonnets asiatiques... il pense quand-même pas que... finalement ce serait légitime pour lui de le penser... je me retourne, aperçoit la mère et la tante, les hèle de ma plus belle montée de bras, agite la main et dit à voix bien haute "Alors vous v'nez oui ?"... en français mais elles comprirent...

La voix bien haute c'est pour l'officier de sécurité qu'il voit à qui je m'adresse... en français c'est sorti comme ça, pas le temps de réfléchir...

Bref rien de plus, le gars de la sécurité voit bien qu'il n'y a aucun mal...