Tant que les montagnes sont à gauche c'est qu'on est dans la bonne direction pour rentrer et c'est tant mieux !
Et encore ça veut pas dire qu'on est au bout de la route...
J'explique par la narration de notre journée :
Il était une fois un couple franco-indonésien qui décide d'aller faire une balade en vélo après avoir fait quelques emplettes au supermarché après avoir été chercher les lunettes neuves pour ma femme et commencèrent de pédaler en direction du rond-point, que voilà que le vélo de ma femme fait clac-clac quand elle pédale...
Nous stoppons et regardons sur le trottoir car c'est pas bien de rester sur la bande à vélo... le vélo sur le trottoir, pas regarder sur le trottoir en restant à vélo sur la bande à vélo ce qui ne sert à rien dans le cas qui nous préoccupe...
Nous voyons qu'un rayon s'est cassé et s'est enroulé dans le moyeu de la chaîne que j'arrive à retirer, étirer et enrouler autour d'un rayon d'à côté sans me trop les doigts salir et off we go again, un peu soucieux que je suis que n'intervient aucun problème que je surveille la roue de derrière qu'on voit mieux ainsi...
Nous prenons à gauche au lieu de tout droit comme initialement prévu (de toute façon quand on doit aller devant car il le faudra, en sortant de chez nous prenons droite-droite-gauche-gauche-gauche-tout droit-droite-tout droit je crois... ça fait un détour mais c'est moins voituré...) en contrebas de la voie rapide et à cet instant les montagnes sont à droite...
Même que par moment nous marchons car nous n'aimons pas les faux-plats ascendants et qu'on stoppera pour manger un morceau cause que nous partîmes sans petit déjeûner vers neuf heures trente...
Au bout de je ne sais quelle distance, après passé sous la voie rapide, nous arrivons à une séparation de chemins où il y a un panneau qui indique un village au bout à quatre kilomètres et demi qu'on voit là bas...
On arrive non sans mal au village (ça grimpe même si ça se voit pas) pour tourner à gauche (ça descent, ça fait du bien) ce qui nous permet d'atteindre une belle piste cyclable qui nous mène à la ville dans un coin paumé sans panneau, sans indication, sans rien qu'on se dit où qu'on va ?
On sait où nous sommes mais ne savons pas où nous sommes là où on est...
On tourne et retourne en cet endroit pour enfin se retrouver près d'un rond-point où nous mangeons les fraises assis sur un muret à côté d'un commerce de mobile homes...
Pas trop de circulation qui nous permet de nous autoriser à prendre directement à gauche, près du bord, à pied, en faisant quand-même attention pour emprunter un chemin qui s'avérera être la voie du retour car les montagnes sont à gauche... c'est mon épouse et compagne de vélo qui le vit ce chemin avant moi...
Nous pédalons, retrouvons la séparation de chemins, je pars à droite tout droit quand ma femme voit qu'après droite il faut encore à droite et nous repassons sous la voie rapide et nous rentrons...
Et c'est pas évident puisque quand ça descendait c'est maintenant montée (vous savez les faux-plats quoi) mais ça va mieux en vice-versa...
On arrête au supermarché, j'attend alors qu'elle va faire quelques emplettes, on rentre chez nous où nous sommes claqués d'en gros sept heures de sortie...
C'est sûr qu'on s'arrêta de temps en temps...