Vous savez, c'est pas évident de mettre un titre pas encore utilisé et d'avoir à l'idée une phrase pour débuter mon monologue qui disparaît de mon esprit dés que je clique sur Rédiger un article...
Pas évident du tout !
Du coup je me chauffe l'eau du café instantané, je me roule la cigarette, je pense à autre chose, car autre chose c'est différent de la même chose, l'habitude, et les virgules sont toujours ma bête noire !
C'est Balzac qui buvait beaucoup de café, bon pour l'inspiration qu'il disait, et Sagan qui fumait un petit joint, ou deux, trois... je sais pas combien...
Un doit suffire ?
J'ai fumé le joint dans ma jeunesse mais pas pour l'inspiration, pour la relaxation, pour après me sentir énervé...
Je m'en souviens bien la seconde fois... assis sur une chaise, les jambes allongées sur une autre en face, à écouter Hot August Night de Neil Diamond... j'étais sur un nuage... les durs des chaises m'étaient des coussins super moelleux, puis quand ce fut fini, quand il fallut retrouver ma chambre, l'énervement me saisit et je ne pouvais que tard m'endormir difficilement...
Je m'en souviens bien la première fois... j'étais pas à l'aise... et si ça me menait vers les drogues dures ?
Je m'en souviens bien d'une fois alors que nous jouions une partie de poker, le Paki Black du narguilé, rentrer chez moi à la fin de la soirée, longeant un mur qui n'en finissait pas de s'allonger, voyant des gens dans la rue qui n'y étaient pas, pensant trois choses différentes en même temps...
Au moins je faisais pas les bêtises que je faisais après avoir bu, parce que là, bien que mes bêtises de saoûlot n'ont jamais été catastrophiques elles n'en étaient pas moins stupides comme, par exemple, vomir dans ma casquette neuve et la jeter dans une poubelle à trois mètres de là...
Ah mais oui, pardon, la cata du poivrot... un soir d'hiver, de retour d'une soirée arrosée, une fois le radiateur électrique d'appoint branché, je tombe sur le lit pour me réveiller je ne sais pas combien longtemps ou pas ensuite et voir des flammichettes au bout de la couverture...
Je me suis levé, j'ai débranché la prise, j'ai retiré le coin de couverture coincé entre les barreaux, je lui ai pissé dessus pour éteindre et je suis retombé sur le lit pour me re-réveiller des heures plus tard et constater les dégâts...
C'était avant quand je pensais pas à l'avenir !
Commentaires
L'obligation de penser à l'avenir est un empêcheur de tourner en rond. Mais, c''est aussi, ce qui t'empêche de faire des conneries. De toute façon, là-dedans, rien n'est confortable. Dures pensées pour un dimanche. Allez, je te quitte, je vais prendre mon café. Florentin