Comme j'en parlais il y a peu, où c'est qu'on va à vélo ?
C'est pas qu'on a tout fait, c'est qu'on doit aller plus loin... et qui dit plus loin, dit plus d'effort...
On a beau être dans la plaine d'Alsace, ici ça monte et ça descend avec leurs faux-plats... et quand c'est descendant, c'est le vent qui n'est pas du bon sens, l'idiot !
On arrive donc au virage, direction le nord, que nous prenons sur sa gauche, direction sud-ouest, en direction de la civilisation, que vers le nord n'est pas la non-civilisation mais c'est plus loin... et quand c'est plus loin c'est plus long...
C'est cool, ça descend par rapport à son opposé qui monte, le chemin macadamisé se rétrécit, s'abîme, se laisse caillouter, se laisse pousser l'herbe... Deux vélos nous dépassent, des VTT, des mollets...
Me dis-je qu'on est pas en route pour un cul-de-sac !
On tombe sur cet arbre couché en travers...
Je pense qu'ils sont passés par ici les mollets d'avant ?
Par au-dessus ? Par en-dessous ?
Par au-dessus... leurs vélos sont certainement plus légers que les notres, même si les notres font pas des tonnes...
Nous voilà à soulever l'arbre pour le mettre de côté, l'éloigner le plus loin du chemin... fait pas des tonnes non plus l'arbre, c'est pas un chêne dans la force de l'âge !
Et c'est reparti...
Et le chemin se déchemine, l'herbe annexe tout, on continue, poussant... devant l'herbe est couchée formant passage, donc c'est là qu'on passa... ce on pour les autres, pas on qui remplace nous...
Parce que les VTT d'avant...? Ils peuvent rouler sur les herbes hautes et folles ? Sinon est-ce qu'on (cette fois le on c'est bien pour nous) a loupé quelque chose ? Une sortie qu'on a pas vu ?
Nous voyons au loin, devant nos yeux, tout droit, une sortie... la voie rapide a l'air si proche...
Oui ! c'est bien un cul-de-sac... le cul-de-sac tant redouté !
Et bien non car la gauche se désherbise, se cailloute, reprend du poil de la bête que nous remontons et pédalons de nouveau les bicyclettes...
Nous sommes venus, nous avons vu, nous avons conquis !
Venume, vume, conqume...
Et vive les fautes d'orthographe !
Ah les âges actent Est qui en fait le furent...
On se retrouve de là d'où nous partîmes, d'un endroit différent... les voyages forment la jeunesse !
Commentaires
Une chose est sûre : vous avez encore du mollet !
Quelle vie excitante, que la tienne.
Quelle aventure !