Normalement y a un trema sur le i de aie. J'ai pas de trema sur le qwerty. Donc c'est pas ai, ai et re-ai qu'il faut lire, c'est aille, aille et re-aille.
Toujours pas moyen de mettre des photos. J'en ai des nouvelles a mettre.
J'va donc vous causer d'hier.
Parce qu'aujourd'hui on bouge pas.
Hier on s'est bien marre, on s'est bien claque aussi.
Nous partons le matin.
Autrefois nous trottions un bout jusqu'a la gare, maintenant on descend notre rue sur 20 metres, on traverse la belle route pour attendre l'angkot.
Si vous vous demandez c'est quoi l'angkot, allez voir le texte du 7 octobre 2011.
C'est que ca remonte tout ca.
On arrive a Curup.
Premiere chose... le marche traditionnel nous attend. nous achetons les legumes et des machins exclusifs a l'Indonesie. C'est un petit marche, pas comme l'autre. L'autre c'est Pasar Atas. Celui dont je parle, que vous lisez, c'est Pasar De.
Deuxieme chose... la banque. L'ATM ou distribanque. Les indonesiens payent en liquide. Ils ont beaucoup de liquide sur eux.
Par exemple si je veux payer mon abonnement Internet a Telkom Indonesia, j'ai du 5 au 15 pour envoyer l'argent en passant par Indomart ou Alfamart. C'est les Super-U d'Indonesie. On fait des courses, on en profite pour regler Telkom, et l'electricite aussi tant qu'on y est.
Troisieme chose... visiter des amis. Des camarades de college de Tuti.
On va pour traverser la rue. On etait pratiquement au milieu. On entend une voix masculine. Tuti, Tuti dit-elle. C'est un autre de ses connaissances de jeunesse etudiante.
On se retrouve chez lui, sa femme, son cafe, leur discussion. Les photos.
On part, re-traverse la rue. Pas petite la rue, grande. Y a un passage pieton a moitie efface. Meme pas efface, c'est comme si il n'existait pas. Sauf quand il y a des feux rouges.
En tout cas c'est pas Jakarta. Curup est plus calme.
On se retrouve chez l'amie, son mari, son cafe, ses beignets de banane, leur discussion. Les photos.
Non mais... je participe aux discussions. Pas beaucoup... j'y participe.
Quatrieme chose... rentrer chez nous. On passe par le restaurant de belle-maman. Cafe, discussion. Je m'installe sur le banc a l'exterieur, salue les gens qui me saluent. Wahid, frere aine de Tuti me rejoint. On parle que nos epouses commandent. Ca nous fait rire.
Tuti passe a l'epicerie a cote.
Ramene un sac plein.
Comme si on en avait pas assez.
L'angkot est la. S'arrete en face du restaurant. On monte avec tout notre barda.
On rentre.