Mon front... car lui seul m'intéresse !

J'ai descendu les escaliers, sans encombres, pour être jetée la poubelle et ait été voir la boîte aux lettres, que j'ai pas que vu, que j'ai regardé dedans aussi...

Elle était vide, même pas de publicité...

J'ai remonté l'escalier après que je suis été frotter mes semelles sur le tapis d'acceuil du bas... j'aime pas salir les marches !

Je suis douché avant la descente... j'aime descendre les escaliers proprement... 

Cet épisode de la série Murdoch que j'ai pas pu voir à la télé, que j'ai pas vu en diffusion sur le site internet de France Télévision, a été vu sur YouTube en version originale... y a du cricket dedans...

C'est pour ça que je suis content !

A part ça j'ai le genou droit qui me fait des misères !

Pourquoi le droit ? Pourquoi maintenant, là d'un seul coup ?

Lundi soir au lit il m'empêche de me mettre sur le côté, à droite ou à gauche, et allongé, la douleur (ouais bon, légère hein) monte dans la cuisse...

Le matin je suis chez le médecin qui me demande c'est quoi que j'ai ?

Lui explique que j'ai eu du mal en montant l'escalier, avant ça en le descendant pour ranger mon vélo en-dessous, quand je me penche en avant et que je fais gaffe de pas m'asseoir comme une masse...

Bref quand je sors de chez moi pour aller me faire consulter, je marche une marche à deux pieds avant de fouler la marche en-dessous, par contre pour remonter le vélo, en ne sprintant pas, ça passe...

Deux byciclettes puisque Tuti m'accompagne...

Puis trois marches du perron, soutenant les vélos, l'un après l'autre, faut pas exagérer, ça passe aussi...

le pédalage c'est bon, pas de problème... juste que le genou il chauffe un peu quand on est arrivé...

Le toubib veut savoir quand j'ai mal, me triture, me fait faire des mouvements, m'ordonnance du médicament, un papier pour une radio et un arrêt jusqu'à la fin de la semaine...

Une fois dehors Tuti me fait le numéro sur son portable, je parle à l'usine pour les prévenir qui je suis pas là à quatorze heures, que je leur poste le papier...

J'aurai pu le faire de chez moi mais comme ça c'est plus rapide... sans compter qu'ils peuvent faire venir quelqu'un au cas où...

On pharmace juste en face, on baguette pas loin, on rentre... 

Ma vie n'est que vélo... mon vélo c'est ma vie, sans mon vélo je suis perdu... perdu peut-être, mais la vie suit son cours !

Ainsi donc, mardi matin, je l'enfourche pour retourner à mon domicile après le poste de nuit, quand descendant la bordure du trottoir (pourtant pas si haute que ça) je sens que ma roue arrière subit un coup dur... je commence de pédaler pour entendre derrière des chrouipf chrouipf chrouipf qui ne me laisse présager rien de bon... et j'avais raison !

J'avais raison car je viens de crever... le réparateur de bicyclettes à domicile me l'avait dit qu'il faut changer le pneu d'ici un mois, et quand il sera venu le changer il me dira qu'il ne s'attendait pas à ce que ça arrive si vite...

Mais ne coupons pas les étapes, reprenons mon récit où nous le laissons et

Il faut bien que je rentre en marchant, le vélo m'accompagnant, que je ne le laisse pas sur place...

Je marche d'une marche pressée mais pas trop, pour arriver une heure plus tard, à sept heures, pour filer au lit quinze minutes plus tard suite à une rapide explication de mon cas du jour avec mon épouse !

Le soir, pas le choix, au boulot à pied je vais... au bout de huit heures un collègue me raccompagnera bien... d'ailleurs il peut m'emmener et me ramener pour la suite de la semaine, le temps que je prenne rendez-vous avec le réparateur de bicyclettes à domicile...

Arrive mercredi après-midi, téléphone du collègue pour me dire qu'il doit s'occuper de sa fille malade et qu'il est pas là pour le reste de la semaine...

Bon, et bien je marcherai... sur la route un automobiliste me propose de m'emmener... après tout pourquoi pas ? Je lui propose de me laisser à l'entrée du village (ainsi donc je peux monter avec nonchalance jusqu'à l'usine) mais je fais l'erreur de lui dire où je bosse et voilà qu'il réplique qu'il va jusqu'aux pompiers qui sont pas loin... j'ai bien dit que ça ira, laissez-moi là, il va quand-même...

Je me retrouve avec deux heures d'avance à cent mètres de l'entreprise qui m'emploie...

Suis-je capable de marcher cent mètres en une heure et demie ?

Je me suis promené dans le village, plus ou moins obscur, laissant un chien m'aboyer dessus, buvant un café de mon thermos à l'abri-bus sans banc, avec toit, bus qui ne passe que pour le scolaire...

Le jeudi matin un autre collègue me rentre chez moi, me reprendra le soir...

Cet après-midi là je nous rendez-vouse l'homme aux vélos qui me dit qu'il passe le lendemain à dix-sept heures, que j'annonce à mon collègue qui dit qu'il passera au cas où j'ai quand-même pas mon vélo, et s'il me voit pas l'attendre il continue...

Le vélo sera affublé d'un pneu neuf enrobant le truc qu'on remplit d'air...

Comment on dit ? Le mot, à l'instant d'écrire, m'échappe...

Chambre à air !

Purée c'est dur !

Quand je rentre samedi aux lueurs de l'aube (façon de parler car il fait bien noir) je me couche vers huit heures et des poussières, me réveille à midi et des poussières pour vers treize heures et des poussières aller aux courses et nous rentrerons vers quinze heures et des poussières...

Le reste du jour me sera court, au lit à dix-huit heures avec Tuti et son ordinateur portable... 

C'est moi qui m'y colle !

Jeudi je dis à Tuti qu'on va faire les courses samedi... non qu'elle dit, y a assez dans le frigidaire... je regarde et vois qu'effectivement y a de quoi dedans... et aussi dans le petit meuble... j'y dis que j'irai seul alors...

Elle m'a fait une légère liste...

Du coup j'en profiterai pour m'acheter une petite spatule...

Au boulot j'ai deux spatules... une grosse et une petite... j'ai perdu la petite... l"ai déposé sais pas où et maintenant elle me manque...

L'usine ne fournit que des grosses spatules... une petite c'est utile aussi !

Et puis j'en profiterai aussi pour me photomatoner pour ma carte de Senior SNCF...

Ca yest je suis un senior... je peux voyager moins cher en France et en Europe...

Je vais emmener ma femme en Belgique !

Déjà qu'on va en Hollande au mois d'avril... là c'est en avion... 

Qu'est-ce qu'il m'a manqué !

L'autre jour on va à la banque, à pied, déposer un chèque (ah c'est bon ça !) et en en sortant Tuti dit qu'on peut aller au supermarché, que comme ça on ira acheter moins le jour où on y retourne à vélo...

On a pas de sacs, on a pas la carriole lui réponds-je, j'vais encore rognonner le long du chemin au retour...

Du coup on est rentré...

Jeudi soir le vélo de Tuti revient de chez le réparateur à domicile avec sa chaîne reserrée, le guidon pareil, les vitesses refaites, les freins au poil, les pignons neufs, et me change ma chambre à air sur place...

L'avait ramené une potence mobile...

J'en ai eu pour 90 €...

Moins si je m'étais déplacé chez le réparateur de cycles ?

Pour se déplacer comment qu'on fait ?

Rien ici, un à trois kilomètres d'un côté et l'autre à quatre de l'autre côté...

Le pote bricoleur n'a pas toujours le temps, le pote qui peut m'emmener n'a pas toujours le temps non plus...

Oh faut pas croire !

Quand on a pas de vélos, qu'on a le frigo pas trop rempli, faut bien aller faire les courses...

Et puis hier, comme on a été les faire ces courses, on avait une remise de huit Euros sur nos achats !