Que je vous raconte mes rêves... les deux derniers... qui s'estompent à cause que j'aurai du les écrire plus tôt...
Alors le premier c'est un collègue de travail qui m'emmène sur son bidule qui va vite sur l'eau... une moto d'eau quoi ! Comment qu'on dit ? Lagaffe aime en faire, ou a aimé (je crois qu'il prend de la bouteille)... il est de 1959, ça va, il peut encore faire du truc nautique... moto nautique c'est pas comme ça qu'on dit ?
Oh et puis flûte ! Je vous raconte mon second rêve d'abord... peut-être que ce mot que je ne retrouve pas me reviendra...
Donc je suis dans l'usine qui m'emploie et il y a des... comment on dit déjà... restructurations... non, pas ce mot... c'est pas les gens qui sont en cause, ce sont les infrastructures... si c'est bien le mot ?
Restructuration et infrastructure se ressemblent...
Oups ! J'oubliais que je bois un café tubruk avec le marc au fond... ça mâche dans la bouche !
Dans ce second rêve on refait l'intérieur de l'endroit (vous remarquez que j'essaie de ne pas faire de répétitions ?)
Ouais c'est pas gagné ! Comme les virgules quoi !
On refait les sols, les machines (ça se refait une machine ?), les rayonnages...
Voilà le truc... même pas le nom en légende sur le site d'où ça vient...
Et c'est pas celle-là qui va m'aider !
J'en suis où du coup ?
Mon second rêve... mon second rêve qu'on y refait l'usine... voilà, c'est tout, pas plus... le plus il est trop flou dans ma mémoire...
Le premier on se retrouve à faire la course avec d'autres machins qui vont vite sur l'eau, des hors-bords et des bateaux-mouches à grande vitesse... on est quelque part sur un fleuve asiatique si j'en crois les maillots de corps indonésiens, thailandais et cambodgiens que tout le monde s'envoie à la figure...
Voilà mes rêves...
On voit sur la photo en grand ? Parce que là je vois que dalle...
A droite l'Australie, à gauche Montréal, au-dessus, indiquant plus haut, la Russie (le détroit de Béring et tout ça quoi, l'Alaska américaine, les soviets et les libéraux, tsaristes et moujiks, inuits et cosaques), et pour le reste faut voir...
Une histoire de vélos vous intéresse ?
Un peu de tourisme Haut-Rhinois ça vous dit ?
De 11 à 19 heures, avec arrêts, détour au retour, détour exagéré cause que des panneaux racontent n'importe quoi, arrêt supermarché près du pont juste avant la commune, pas énorme la commune, demi-tour car la direction n'est pas la bonne, les montagnes doivent être sur notre droite...
On est bien de côté car la départementale est occupée... Tuti s'écrie Piste Cyclable que nous traversons pour y être sur ce qui est en fait un chemin rural (priorité aux engins agricoles) que nous suivons... la belle piste macadamisé, vue en face dégagée qui montre les villages au loin que nous avons vu à l'aller...
Oh là, minute camarade, on a pédalé une dizaine de bornes pour quoi ?
Le panneau n'indiquait-il pas la ville, à huit kilomètres de chez moi, direction l'Allemagne, à douze kilomètres, en direction des Vosges ?
Comment se fait-il que nous ne soyons qu'à une lieue, plus, de la ville avant notre but de randonnée se trouvant à dix mille mètres de cet endroit ?
La colère et la déception envahisse mon coeur meurtri... on suit la direction indiquée, on suit pas la direction de l'autoroute ou de la route pour automobile, autrement nommée voie rapide (interdite aux cycles et engins agricoles), on roule là où c'est dit qu'il faut rouler, et les panneaux ne sont pas ceux que j'attend ?
Croisement sur le chemin rural... Tuti demande On va où ? A gauche, je dis, car les montagnes doivent être à droite...
On est au milieu du maïs plus que bronzé, de chaque côté du chemin rural macadamisé, par la canicule que la région, ainsi que d'autres lieux de notre république, a connu...
Puis une autre bifurcation dont nous ignorons la piste la plus terreuse... suivons le beau chemin macadamisé...
On se croit en Normandie si les vaches sont remplacées par du maïs...
C'est plus agréable de voir des vaches que du maïs...
Et puis, enfin, après une heure de maïs, de bruit de véhicules motorisés qu'on ne voit pas mais qu'on entend, de croisements et bifurcations qu'on n'aura pas pris cause terreusité ou cailleusité, on sort au village, avant le village, avant le village, avant le notre...
Reste huit kilomètres à faire...
Officiellement il y a 40 km aller-retour qu'on a rallongé d'une dizaine au retour à cause du panneau qui ne mena nulle part... enfin pas nulle part, juste là où qu'on était pas supposé être...
Le titre de ce billet est la somme dépensée par Tuti au supermarché mentionné plus haut... elle a acheté des glaces, des chips, des pistaches, du raisin, des bulbes de crocus, un paquet de biscuits, du savon pour la vaisselle, de l'ail et un sac isothermique...
Bande de nuls... j'étais seul aujourd'hui, ce matin... ils m'ont mis seul alors qu'il était prévu depuis deux, ou trois, semaines le "check-up" d'une des rotatives...
Check-up, ou check up... mais ça je m'en fous... c'est le nettoyage complet de la machine, qui veut dire d'envoyer de quoi laver, et y a de quoi...
Alors non seulement y a ce fameux grand nettoyage, y a aussi un changement de commande sur une autre rotative et, cerise sur le gâteau, aujourd'hui était jour de réduction du temps de travail général...
Donc les copains qui devaient être avec moi : L'un était à la gestion des cylindres, l'autre envoyé ailleurs cause manque de main-d'oeuvre...
Comment qu'ils m'ont fait ça ? Tout le monde dit que c'est nul de checkuper quand le personnel n'est pas au complet !
Heureusement que le pote gérant ce jour les cylindres fut remplacé par le cariste qui avait terminé son boulot... sauf que le pote a été réceptionner les fûts de chiffons... vous savez ces fameux chiffons dont je vous parle il y a peu ?
M'enfin il eut le temps de me vider deux machines, me permettant d'en remplir une... une sur deux c'est pas mal...
C'est lui qui remplit l'autre...
Bien entendu il était impossible de laver les laques... y en avait un tas aussi...
J'ai démonté et laver pas mal de cassettes... j'ai bien travaillé... j'vous assure ! J'ai pas pu tout faire, j'ai fait quand-même !
L'ami, un temps gestionnaire de cylindres, a gratté l'encre durcit dans des boîtes en je ne sais quel métal... il a pas rigolé !
Et puis j'aime pas pomper l'encre pour qu'elle soit distillée... à chaque fois, la distilleuse, elle coince... la vider me dérange pas... y avait pas à s'occuper de la distilleuse aujourd'hui...
Pour résumer le compagnon il a chiffoné, gratté et machiné... ce qui m'a aidé...
On a viré les encres usées dans les fûts, pas les fûts à chiffons, après avoir lavé les sols, le sol des machines et le sol du grattage...
Qu'est-ce qui était mouillé ?
Moi sur la route du retour à l'appartement...
Sucre... c'est mon dernier mot-clé... pourquoi sucre ? Ce matin j'ai écrit que l'usine nous sucre l'outillage mais ça peut pas être ça !
Il y a quelques semaines mon dernier mot-clé était une phrase : Les femmes sont emmerdantes.
Je vous jure !
Jamais su d'où ça venait...
1. Florentin le 26-08-2018 à 11:40:16 (site)
Ouh là ! Ces jours-ci, tu n'es pas à prendre avec des pincettes ! A sucre, évidemment. Florentin
Commentaires
1. fanfan76 le 04-09-2018 à 20:24:28 (site)
Ben jet skis ou scooter de mer, mais bon quoi qui en soit encore des machines polluantes ! Bonne soirée et pour Tuti aussi, fanfan