Le plan d'eau de Reiningue !

On peut en faire le tour, ce que nous fîmes, en vélo pour aller plus vite, par endroit faut ralentir, on croise des pêcheurs, d'autres cyclistes en mode relaxe, des gens qui promènent leurs chiens tenus en laisse, c'est boisé, c'est agréable...

Il faisait beau, nous avons pique-niqué sur l'herbe à droite sur la photo, on en voit pas beaucoup, je vous assure qu'il y a de la place, loin d'être encombré car c'est le début de la saison et c'était pas la grosse chaleur...

C'est bien organisé, la baignade est surveillée, il y a un poste de secours, des toilettes et une baraque à miam-miam et glou-glou...

Pour y aller nous avons fait un peu moins de vingt kilomètres, une partie à travers la ville, pas loin de dix kilomètres je dirais, deux rond-points (l'un plus grand que l'autre) sans grosse circulation, un autre morceau de piste cyclable et on y est...

Allez, quarante bornes aller-retour...

Tuti a pataugé dans l'eau, sans problème, alors que je me demandais si c'est pas froid pour elle... bon, elle y est pas restée des heures non plus, et juste les pieds...

Ca faisait des années qu'on devait y aller... finalement la route à vélo est longue mais pas difficile, à pied c'est pas difficile mais ce serait très long...

C'est donc à l'occasion de mes soixante ans hier que nous nous y sommes rendus...

Aujourd'hui on bouge pas ! 

Je place 0,80 € dans la fente, pianote le numéro qui m'offre une petite bouteille d'eau et rien ne bouge... je vois pas comment qu'on se fait rembourser... j'appuie sur un machin qui s'enfonce pas, j'appuie sur un truc qui s'ouvre et y voit des pièces pour un total de 1,30 €... pas d'eau, j'ai récupéré des sous ! 

Nous avons été à Guebwiller en faisant un grand détour, une route qui en plus monte faussement plate, pour éviter les rues et routes encombrées des matins, les personnes allant au travail ou livrant leurs livraisons...

A Guebwiller, et la commune qui la précède, impossible d'échapper au trafic mais on a les bandes cyclables... 

Une fois dans Guebwiller, après la commune qui la précède, au bout de la rue on tourne à droite et j'aperçois un copain qui sort de sa voiture qu'il vient juste de garer... je l'appelle "Salut !", il m'entend et me voit, voit Tuti, traverse la rue jusqu'à nous, me serre la main bonjour, serre la main à Tuti et lui dit "C'est Tuti, c'est bien ça ?"... la dernière fois qu'on l'a vu c'était il y a deux ans...

On se fume une cigarette, on discute de quand on était au boulot, les anciens partis à la retraite, les autres partis avant, ceux qui sont toujours là, de ma maison en Indonésie, de ses courses qu'il va ranger, de tout et de rien... on se dit au revoir et nous reprenons notre route (en poussant les vélos car c'est pas loin) jusqu'à l'hôpital d'où qu'on va voir pour prendre des rendez-vous pour des examens... des examens pour moi, un pour Tuti...

A l'hôpital la secrétaire du secrétariat de la radiologie nous dit que le mieux c'est d'aller dans le privé car à part un examen ils ne font rien d'autre...

Enfin peut-être qu'ils peuvent plus d'un, juste que c'est pas plus difficile d'aller dans le privé...

Je demande il est où le privé ?

Il est dans la rue qui mène vers le sud, près de la banque au grand parking...

C'est en nous dirigeant vers la sortie du lieu de soins que je vois la petite bouteille d'eau dans le distributeur grâce auquel je gagne 0,50 €...

Alors que je narre, Tuti, de la chaise à bascule, regarde et commente le match de ce soir... ridicule dit-elle, Argentins pas bon, trichent comme Italie...

Enfin elle regarde en simultané rapide son film coréen sous-titré en anglais sur l'ordinateur en grand écran et la télé...

On m'a une fois dit qu'une femme peut faire différentes choses en même temps !

Une fois qu'on a trouvé le privé au panneau d'entrée qu'il faut le nez dessus pour voir, après qu'on soit descendu trop bas, remonté et tourné autour du grand parking, on y entre... les vélos à l'extérieur attachés ensemble... les vélos sont comme nous, inséparables...

On obtient des rendez-vous, je peux de suite faire un des examens, qui fait une chose de faite...

Et nous voilà sur le retour plus rapide qu'à l'aller car ça descend...

On passe par notre Super-U bien connu de mes lecteurs...

Et on file chez nous pour un repos bien mérité !

Y a même pas un gros qui se fait battre par un petit !

Le gros marque à la dernière minute... des fois c'est le petit qui marque contre son camp...

J'eusse aimé que l'Iran fisse match nul avec l'Espagne, que l'Australie fisse match nul avec la France, que la Suisse batisse le Brésil...

Que la Suisse batisse, ou que la Suisse bitte le Brésil ?

La conjugaison française n'est point aisée...

Y a quand-même l'Islande qui fit de la désargentinisation... c'est pas Messi qui loupe son péno, c'est le gardien qui le stoppe... faut pas enlever tout le crédit au gardien... y a aucune raison qu'on cause que de Messi ! Messi n'est pas le messie, c'est qu'un joueur de football comme Neymar et ses spaghettis capillaires...

Et les supporteurs ! Le pire les supporteurs ! C'est eux qui font ne pas aimer le football...

J'exagère ! 

C'est pas parce qu'il y a des gros cons parmi eux que ce sont tous des gros cons... 

Il y a certainement des gros cons de supporteurs au rugby aussi, et au cricket !

Je départe le ventre vide, sains pain, sans café, pour aller me faire pomper un peu le sang, et quand j'y suis on me dit que pour ce genre d'extrait pas besoin d'être à jeûn...

Ah ben mince alors !

Mais c'est pas si simple... quelques mètres après la sortie du village, je pense que zut (j'ai pas pensé zut) j'ai oublié la prescription du docteur, et fais demi-tour... à hauteur de l'église le clocher sonne moins-le-quart, je suggère au clocher de se taire d'une façon abrupte...

Me voilà reparti...

Jusu'au pont qui enjambe la voie rapide, à part cet abruti de soleil dans les yeux, c'est cool... après le pont c'est plus de trafic... qu'au village intermédiaire je me décide à prendre la piste cyclable qui mène à mon arrivée, plus long mais plus sûr...

Une fois à mon arrivée, sans difficulté majeure, j'arrive au but de mon voyage, le centre de pompage sanguinaire...

Une fois que c'est fait je repars... youpie le soleil dans le dos ! 

Au fait, en quittant mon arrivée, encore une fois je loupe la piste cyclable, et roule sur le troittoir, avant de reprendre le bon chemin...