Là c'est fait, un titre je trouve... j'aime trouve des titres... surtout un car ça suffit pour un texte...

J'ai un nouveau passe-temps : Attendre qu'il passe !

Pas plus mal qu'autre chose d'attendre le 1 juillet 2020...

Ce sera long ?

Très long, long, horriblement long, d'une longueur à s'impatienter...

Je tiendrais pas... pas le choix, il faut tenir... 

Au fait, ça y est ! On s'est acheté un appareil photo ! 149 €... y en avait un à 549 mais faut pas exagérer...

On a photographié !

Je vais pouvoir en remettre sur le blog et ça illustrera... c'est plus joli avec des photos !

J'ai un nouveau pneu arrière aussi... de ce côté-là je suis tranquille, je risque pas d'être surpris par une crevaison cause que l'usure...

Sinon je peux rouler sur du verre, un vieux clou ou des cailloux pointus...

Ne parlons pas de choses qui fâchent... 

La béquille soutient rien du tout... qu'importe puisqu'il y aura toujours un mur, un arbre, un grillage ou une barrière... une clôture !

Aujourd'hui jeudi... que jeudi ou déjà jeudi ?

La semaine du 15 août l'usine ferme pour faire des économies... sinon la direction nous remercie des efforts que nous faisons depuis un bon moment déjà...

Si on me pré-retraite ça fera des économies aussi ?

Je sais pas trop comment ça fonctionne la pré-retraite... 

Bien... je continue d'attendre... 

Demain cause que le lundi matin c'est peut-être fermé et j'ai pas envie de courir le risque d'y aller pour rien...

L'après-midi peut-être ?

Et puis non !

De toute façon on a assez crapahuté hier !

On y a été à Uffoltz, on a visité l'exposition sur la guerre de 14, avec explications, dans l'ancienne infirmerie des allemands qu'aujourd'hui c'est un musée du souvenir...

Il y avait une photo du lieu en 1919... restait pas lourd !

Pourquoi demain au fait ?

Changer le pneu arrière de mon vélo qui commence à s'éfilocher, qu'on peut faire faire qu'à Ensisheim à huit bornes (une heure et demie en détournant par la piste à cycles) et qu'au retour j'ai Tuti sur le porte-bagage... c'est trois fois rien, elle est légère...

A moins bien sûr que ça peut être fait tout de suite... en attendant on va faire un tour...

Après l'infirmerie, juste avant d'entrer dans Cernay, il y a le cimetière militaire... juste un grillage autour de stèles...

De Cernay on prend la direction de Steinbach d'où on repart pour Feldkirch sauf que Steinbach ça fait des années que j'y ai pas été et que je m'y suis pas repéré...

On s'est retrouvé au bout que la route sur le plan affiché elle dit pas comment qu'on fait pour rentrer chez soi et on rebrousse chemin plus facilement car ça descend...

Bon, ça monte pas fort mais quand-même !

On a vu son monument aux morts... en Alsace et en Moselle c'est écrit A nos morts car il y en a des deux côtés... 

Nous voilà de retour dans Cernay où je crois reconnaître sauf que je vois pas où est cette piste que je pris il y a longtemps et qui menait pas loin de chez moi...

Tuti m'interpelle de la chambre que le cimetière militaire contient au moins un millier de stèles car je lui ai demandé un peu plus tôt...

Elle reste au lit puisqu'elle a mal au corps... 

Pas le choix on rentre par où on vint, par la routes des vins que l'on quitte quand je vois le chemin qui descend à Berwiller, nous évitant de monter et de nous fatiguer... on aurait marché de toute façon... 

Une fois à la maison on était content de notre journée...

L'air frais, l'exercice et la culture y a que ça de vrai ! 

Non, rien...

Juste comme ça, pour débuter... genre de quoi je cause ce matin ?

Le titre me passe par la tête, on l'écrit et on voit ce qui s'en suit...

Il n'y a rien qui suit...

Oui, il y a quelque chose...

Le temps de rouler ma cigarette, de terminer mon café et j'oublie...

C'est revenu !

Ce matin à quatre heures l'alarme du réveil a sonné car Tuti oublia de le couper hier soir...

Faut pas oublier de lui dire que c'est à trois heures trente qu'il doit se faire entendre...

Voilà... ma tête se vide... rien à relater...

C'est d'un lassant !

Hein que c'est lassant ?

Je vais imprimer toutes mes entrées de mon blog et publier...

Plaisanterie...

Ma tête est pleine de rien allégé, de vide compact, remplie de néant !

Mes hémisphères s'entrechoquent mollement de la non-intelligence qui les coince...

Je m'en vais...

Je vous retrouve plus tard pour la suite palpitante des histoires de l'homme qui aime blogger...  

Le resquilleur dois-je dire, car Tuti n'a rien à voir là-dedans... elle savait pas !

Enfin bref, fidèle à moi-même et mon insatiable panique devant la crainte de ne jamais y arriver ou d'arriver trop tard, voilà que je vois le panneau et ses horaires, qu'on se rue à quai et qu'on grimpe dans le train qui arrive pour faire route directe à Colmar... 

On rentre par les premières classes et remontons les wagons jusqu'aux secondes pour nous asseoir là où se trouve une table entre les sièges se faisant face qu'il faut bien la place pour le caddie qu'il est trop lourd pour installer sur le truc à bagages... pas au-dessus, celui du bas mais qu'il faut soulever un peu quand-même et je crois qu'à même le sol y avait pas de place...

Voilà que passe le contrôleur qui en passant vois que je tiens en main mes tickets et qu'il dit que mes billets sont pas pour le train dans lequel on est... à quoi je tombe des nues en toute honnêteté car il arriva que de Mulhouse à Saint-Louis le train était autre que le TER...

Bon allez, j'étais en tort à mon insu et j'ai donc payé un peu plus même qu'on a discuté le bout de gras avec lui... j'y ai même causé des trains indonésiens !

Cela n'enlève rien à la très bonne journée que ce jour-là nous passâmes à Strasbourg ! 

Qu'et-ce qu'on a marché, qu'est-ce qu'on a regardé, qu'est-ce qu'on a acheté qu'est-ce qu'on a photographié !

C'était plein d'étrangers, allemands et asiatiques et autres anglais entr'autres...

On a doucement trotté jusqu'à la Petite France depuis la gare pour doucement trotter depuis la Petite France jusqu'à l'épicerie asiatique à vingt minutes à pied...

On est passé  où on a vu les rameurs et rameuses sur l'eau...

Tuti a fait une razzia épicière asiatique et là j'avais bien raison qu'on emmène le caddie parce qu'il était plein et qu'à sac nous aurions souffert !

Surprise quand la caissière laotienne me demande si ma femme est indonésienne !

Comment a-t-elle deviné que Tuti est de là-bas ? Elle aurait pu penser qu'elle était de Malaisie...

On est rentré pas tard chez nous ! 

Voyons voir s'il y a la forme comme dit l'autre qui n'en est pas à son coup d'essai... toujours essayer et j'ai encore perdu le fil de ma pensée... je me comprend... pour pas changer quoi !

Je dois arrêter de réfléchir car là est la solution... moins je réfléchis et plus je risque pas de continuer...

Faut que je m'y mette...

J'ai raconté les dernières vacances ?

Ouais ! M'en souvenais même pas ! 

Non mais je croyais que j'en avais pas parlé et donc là je me demandais comment je coq à l'âne sans en avoir l'air...

Du coût c'est pas la peine de chercher quelqu'en  soit le prix !

Aujourd'hui c'est le quatrième anniversaire de mariage, notre mariage, autant à elle qu'à moi, et pour fêter ça demain on va à Strasbourg...

J'y pensais pas quand j'ai ouvert mon blog en me disant quoi je raconte aujourd'hui ?

Ouais... 14 juillet 2012... mariage...

J'achète les billets de train aujourd'hui...